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•• INDIGO ••

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30 novembre 2004

Ils me débecquetent tous ces gens qui ironisent

Ils me débecquetent tous ces gens qui ironisent sur le sort des animaux de boucherie, de la volaille, des poissons et tout ce qui se bouffe.
Ah oui c'est tellement drôle de voir cette fille s'émouvoir, lui dire qu'elle donne dans la sensiblerie parce qu'elle est révulsée par ce qu'on inflige aux animaux avant de les tuer puis les consommer.
Mais oui regardez-la c'tte pauvre conne là qui a les larmes aux yeux et le ventre tordu par la nausée.
Mais tous ces cons qui s'émeuvent parce qu'ici on bouffe du chat, là du chien, là encore du cheval et qui sont incapables de comprendre que ce qui inacceptable pour leurs animaux de compagnie l'est tout autant que pour les animaux en général, pour n'importe quels animaux.
Vous me dégoûtez, vous me dégoûtez à un point que vous n'imaginez même pas.
Non contents d'ironiser, de nier ce que vous provoquez chez cette fille vous laissez entendre que Théodore Monod, Gandhi et bien d'autres sont de parfaits imbéciles.
Ben voyons !
Mais vous êtes qui vous pour donner des leçons d'intelligence et de sensibilité ?
J'en sais rien.
Je sais seulement que je suis en colère, désespérée, écœurée et accablée par votre inconscience.
Je suis en colère et je vous plains.
En attendant que vous vous réveilliez, le monde animal est insulté, maltraité, torturé et tué pour votre bon plaisir. Ce bon plaisir d'une poignée de nantis dans le monde qui affame le reste de la planète, la saccage, la pollue, plaisir qui nous perdra tous.
Les hommes sont stupides, cruels et orgueilleux.
J'ai honte pour vous, pour moi qui n'ouvre jamais ma gueule sauf ici parce que je veux croire que personne ne me lit et que si quelqu'un le fait, je ne le remarquerai pas.

Je ne relis rien... il est tard, je suis en colère et balancer cette note, ça me coûte.


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28 novembre 2004

Y'a vraiment des trucs fantastiques à vivre quand

Y'a vraiment des trucs fantastiques à vivre quand même.
Hier en début d'après-midi par exemple.
Comme les gosses jouaient dans leur chambre et ne répondaient pas à nos appels, on a voulu en profiter pour passer quelques instants tous les deux.
Evidemment, ça n'a pas duré longtemps parce que ne nous entendant plus, les mômes ont déboulé dans la chambre voir ce qui se passait.
Nous, nous nous sommes cachés sous la couette.
Faut pas les prendre pour des billes. Tu parles ! Ils savaient bien qu'on étaient là-dessous. Alors, ils ont plongé sur nous. Pour nous venger un peu, on a commencé à les chatouiller.
Ah lala, les cris qu'ils ont poussé. Ils hurlaient avant même qu'on les touche, tout à leur joie.
Ca sautait dans tous les sens. Même nous, nous sommes laissés gagnés par l'excitation du moment.
Il en faut pas beaucoup pour retrouver les plaisirs de l'enfance.
Je me suis entendue crier en voyant une petite main approcher de mon ventre parce que très chatouilleuse.
C'était tellement drôle et frais.
C'est aussi bon que faire l'amour.
Dans des moments comme ça, rien ne peut nous atteindre.
Les soucis, la mort, les angoisses, les emmerdes, les rancœurs, les griefs, la tristesse... rien, rien de tout ça n'existe plus.
Après avoir tellement ri, après nous être tous pris dans les bras, sentis, embrassés, dorlotés, je crois que tout le monde était bien détendus et parfaitement heureux.
Y'a des moments comme ça dans la vie.
Des moments merveilleux.

28 novembre 2004

Enfin je sors du tunnel. Presque deux ans que je

Enfin je sors du tunnel.
Presque deux ans que je vivais entre deux eaux. Trop de fatigue, trop de sollicitations, trop de cris, trop de tout.
Le miroir me renvoit l'image d'un visage vieilli et fatigué, une image qui semble être le reflet de quelqu'un d'autre.
J'ai pris un coup de vieux, un sacré coup de vieux.
Tant pis.
Même s'il me semble revenir d'un autre monde, je commence à réintégrer ma carcasse. Mon esprit et mon corps vivent des retrouvailles. C'est une curieuse sensation.
Je ne sais pas si j'ai envie de faire quelque chose pour rattraper un peu les dégâts. Après tout, si je suis marquée c'est que la vie est passée par là, que ce peut être beau. Quoi qu'il en soit, je peux pas y faire grand chose aussi, je crois que je vais faire le deuil de ma jeunesse.
Je ne suis pas une "vieille peau" mais je ne suis plus une "jeunette" non plus.
C'est fou ce que j'ai du mal à intrégrer la réalité.
27 novembre 2004

Je tiens un blog, ailleurs, mais après une bonne

 
Je tiens un blog, ailleurs, mais après une bonne année, j'étouffe un peu alors, je vais sûrement continuer ici où je ne connais personne et où personne ne me connait.
Finalement, je crois que j'aime bien rester dans mon coin.
A présent que je sais que je peux être lue et appréciée je n'en éprouve plus ni le besoin ni l'envie.
Sur ce blog-ci, j'écrirai au rythme qui me conviendra sans me soucier des éventuels lecteurs.
J'écrirai ce qui me passera par la tête sans me préoccuper non plus de savoir si c'est politiquement correct ou pas.
Je n'ai plus aucune envie de plaire à quiconque. Juste envie d'écrire pour moi !
Que ce soit intéressant ou pas, peu importe.
Pour une fois, je vais me faire plaisir.
Il n'y aura, je pense, pas de thème, pas de fil conducteur.
Des mots, seulement des mots, ceux qui me viendront, ceux que j'aurai sur le cœur.


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•• INDIGO ••
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